Le Conseil Suprême d’Ukraine a pris comme base aujourd’hui la loi «Sur la réhabilitation des victimes des répressions politiques», qui a affirmé les suppléments vers les pensions pour les vétérans de l’Organisation des nationalistes ukrainiens – l’armée Ukrainienne d’insurrection. Ces organisations à la veille et pendant la Grande Guerre Nationale coordonnaient étroitement l’activité avec les services secrets de l’Allemagne hitlérienne et conduisaient la lutte contre l’Union Soviétique.
(La propagande actuelle ukrainienne d’État s’appelle Bandero «comme les militants pour l’indépendance de l’Ukraine» — ils luttaient contre l’occupation soviétique »).
Le texte de la loi est présenté à la tribune du Rada par le député Iury Choukhevitch, le fils du commandant de Roman Choukhevitcha. Il a appelé à soutenir «les victimes du régime totalitaire bolcheviste – les militants pour l’indépendance de l’Ukraine» et introduire 25 % le supplément de la pension des Banderos, qui étaient dans les prisons, et 12,5 % — pour ceux qui était en exil.
«Il y avait ainsi beaucoup de gens, qui luttaient à mort pour l’indépendance de notre puissance. Qui pendants des dizaines d’années étaient rester bloquer dans les prisons. Moi-même, j’étais élevé à la fraternité OOUN-OUPA dans le bord Volynsky et je connais ces gens. De ceux-ci il restait Gorstka. Nous devons faire tout le possible pour que ces gens sentent le soutient de notre État, en particulier, financièrement. Nous devons remercier ces gens», — a accepté le député Igor Gouz’ du parti d’Arseniï Yatsenjuka, transmet le correspondant du « Navigateur politique ».
«J’appelle toute la salle à soutenir le projet de loi. C’est la loi sur la justice, la mémoire historique, sur la célébration des gens, qui avaient la dignité de lutter pour l’Ukraine du futur, qui prendra la digne place dans la famille européenne. Nous respecterons Gorstky et ses sympathisants», — dit Ivan Kirilenko du parti de Julia Timochenko.
«Cette loi corrige la justice historique – La résistance face à 70 ans d’occupation soviétique qui tuait notre conscience nationale», — a continué le député Andreï Lozovoj du parti Olega Lyachko.
Et Roman Semenoukha du parti du maire de Lvov « l’Auto-aide » a proposé d’aller encore plus loin. «L’Ukraine a recommencé l’indépendance en 1991, mais n’a pas reconnu l’occupation russe de 22 jusqu’à 1991. Notamment pour ces crimes terribles la Fédération de Russie doit assumer la responsabilité » dit-il.
«Dans la salle il y a beaucoup de gens, auquelles les familles ont vécus dans les répressions. Ma famille était expédiée en Sibérie, où mon père y a vécu presque 10 ans», — Andreï Parouby.
Au total la loi a été accepter par 258 voix.
Il est intéressant qu’aucun des députés présentant «le bloc D’opposition», ou élu selon les circonscriptions majoritaires sur le Sud-est, ne s’est pas décidé de faire jurer et s’afficher contre la réhabilitation des Banderos.
Traduction : Philippe Calfine