Jérôme Pimot, Coursier à vélo et militant contre une ubérisation prédatrice

Jérôme Pimot. « La VIe République, c’est l’idée d’une coopérative politique »

« J’ai vu le pire de ce que nous réserve le libéralisme avec les plateformes numériques mettant en relation coursiers à vélo et clients. Avec d’autres cyclistes, nous avons voulu monter notre coopérative et avons contacté Danielle Simonnet, du Front de gauche, qui a émis en ce sens un vœu à la Mairie de Paris. J’ai compris que Jean-Luc Mélenchon luttait aussi contre l’ubérisation. L’idée de VIe République est séduisante. On voit maintenant que la Ve République ne fonctionne plus, comme le montrent les conflits d’intérêts multiples dans lesquels trempent beaucoup d’hommes politiques, le manque de représentativité, le délitement des partis traditionnels. La VIe République met tout à plat et repart sur un système plus démocratique. Les jeunes comme moi, abusés par l’ubérisation et le libéralisme, veulent une société plus collective, plus solidaire, que l’ubérisation a fait disparaître. La VIe République, c’est l’idée d’une coopérative politique qui serait plus représentative, moins clivante. »

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