Suite aux frappes réalisées dans la nuit par le Pentagone contre une base aérienne en Syrie, une partie du matériel aérien est restée intacte. À en juger par les dégâts causés par les frappes, les États-Unis ont utilisé notamment des armes à sous-munitions.
Selon les premières informations, neuf avions ont été détruits lors de la frappe réalisée par Washington dans la nuit de jeudi à vendredi contre la base aérienne syrienne de Shayrat.
Une partie du matériel aérien, dont cinq chasseurs, est restée intacte, la piste d’atterrissage n’a pas été endommagée elle non plus, rapporte le correspondant de Sputnik sur place.
« Huit hangars ont été détruits avec le matériel qui s’y trouvait, ainsi que plusieurs dépôts d’armes situés près de la piste, une partie du matériel aérien est resté intact, dont cinq chasseurs. Plusieurs hangars abritant du matériel aérien ainsi que la piste d’atterrissage n’ont pas été touchés », rapporte le correspondant.
A en juger par les dégâts causés par les frappes, les États-Unis ont selon lui utilisé notamment des armes à sous-munitions.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, les États-Unis ont tiré 59 missiles Tomahawk sur la base aérienne de Shayrat qui, selon Washington, serait « associée au programme » d’armes chimiques de Damas et « directement liée » à l’attaque à l’arme chimique survenue mardi. Les missiles ont été tirés depuis des destroyers de l’U.S. Navy dans l’est de la Méditerranée, touchant plusieurs cibles sur la base de Shayrat.
Sept personnes au moins ont été tuées lors de la frappe: cinq militaires et deux civils, habitants d’un village situé à proximité.