Un sénateur russe a vivement critiqué les déclarations de Londres concernant sa disposition à réaliser des frappes nucléaires préventives, les qualifiant d’éléments de guerre psychologique. Une telle démarche pourrait en outre coûter très cher au Royaume-Uni, selon lui.
« Dans le meilleur des cas, cette déclaration doit être considérée comme un élément de guerre psychologique », a écrit M. Klintsevitch, président du comité de la Défense de la chambre haute du parlement russe, sur sa page Facebook.
Si la Grande-Bretagne, qui ne possède pas d’un grand territoire, est prête à attaquer une puissance nucléaire, elle sera elle-même rasée de la carte par une frappe en réponse, d’après le sénateur. Si elle décide de frapper un pays non nucléaire, cela ressemblera à l’attaque contre Hiroshima et Nagasaki, selon lui.
L’armement nucléaire britannique est composé de quatre sous-marins de type Vanguard basés en Écosse. Chacun d’eux porte jusqu’à 16 missiles balistiques Trident.