Londres songe à une frappe nucléaire préventive: Moscou répond

Un sénateur russe a vivement critiqué les déclarations de Londres concernant sa disposition à réaliser des frappes nucléaires préventives, les qualifiant d’éléments de guerre psychologique. Une telle démarche pourrait en outre coûter très cher au Royaume-Uni, selon lui.

Le sénateur russe Franz Klintsevitch a appelé à donner une réponse dure aux propos du ministre britannique de la Défense, Michael Fallon, selon qui le Royaume-Uni aurait le droit d’effectuer une frappe nucléaire préventive.Lundi, le ministre a déclaré, dans une interview à la BBC, que le Premier ministre britannique Theresa May était prêt à lancer des missiles balistiques intercontinentaux Trident dans « les circonstances les plus extrêmes », même si le Royaume-Uni lui-même n’était pas ciblé par une attaque nucléaire.

« Dans le meilleur des cas, cette déclaration doit être considérée comme un élément de guerre psychologique », a écrit M. Klintsevitch, président du comité de la Défense de la chambre haute du parlement russe, sur sa page Facebook.

Si la Grande-Bretagne, qui ne possède pas d’un grand territoire, est prête à attaquer une puissance nucléaire, elle sera elle-même rasée de la carte par une frappe en réponse, d’après le sénateur. Si elle décide de frapper un pays non nucléaire, cela ressemblera à l’attaque contre Hiroshima et Nagasaki, selon lui.

L’armement nucléaire britannique est composé de quatre sous-marins de type Vanguard basés en Écosse. Chacun d’eux porte jusqu’à 16 missiles balistiques Trident.

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