400.000 dollars pour un discours, Obama crée la polémique

Barack Obama a suscité la polémique en acceptant de donner une conférence rémunérée par Wall Street. L’ex-Président américain recevra 400.000 dollars pour son intervention, ce qui n’a pas plu aux hommes politiques et au public américains.

Wall Street a invité l’ex-Président Barack Obama à prononcer un discours à la conférence sur la santé qui aura lieu en septembre prochain. Le 44e Président américain a évidemment accepté cette invitation.Néanmoins, la prochaine intervention de l’ex-locataire de la Maison-Blanche, qui sera payée 400 000 dollars, a provoqué une vague d’indignation parmi les Américains.

« Je pense que c’est dommage. Le Président Obama est maintenant un citoyen privé et il peut faire tout ce qu’il veut, mais je pense que cela [ses honoraires, ndlr] est malheureux », a déclaré Bernie Sanders, sénateur des États-Unis pour le Vermont et candidat malheureux à la primaire démocrate face à Hillary Clinton.

Megan McCain, la fille du sénateur républicain John McCain, a été plus sévère par rapport à M. Obama:

« Quelle grande ironie que saint Obama, censé représenter tout ce qui est bon et utopique à gauche, est en fait un capitaliste sale comme le reste d’entre nous », a-t-elle affirmé.

L’entourage de Barack Obama a justifié sa participation par la loi emblématique de son mandat, surnommée « Obamacare », qui a permis de réduire le nombre d’Américains sans assurance maladie.

« Comme nous l’avons annoncé il y a plusieurs mois, le Président Obama prononcera des discours de temps en temps », a déclaré à The Independent Eric Schultz, conseiller de l’ex-Président, en ajoutant que « certains discours seront payés, d’autres non, et, quels que soient le lieu et le sponsor, le Président Obama restera fidèle à ses valeurs, sa vision et son bilan ».

Après trois mois de vacances, Barack Obama a repris du service à Chicago, participant cette semaine à un débat sur l’engagement citoyen et politique des jeunes, thème central de sa nouvelle fondation après la présidence.

Lien