Presque quatre ans se sont écoulés depuis l’affaire Edward Snowden, et le renseignement américain semble reprendre une pente savonneuse. En 2016, l’Agence nationale de sécurité (NSA) a collecté plus de 151 millions de relevés téléphoniques.
Selon le rapport du directeur du renseignement national, la NSA a collecté plus de 151 millions de relevés téléphoniques en 2016, bien que l’agence n’ait obtenu des mandats pour espionner que 42 suspects de terrorisme, annonce le journal New York Times (NYT).
Toutefois, ce nombre paraît plus modeste comparativement aux programmes de surveillance de masse précédemment mis en place puis interrompus après les révélations d’Edward Snowden. Sous l’ancien système, l’Agence recueillait des « milliards d’enregistrements par jour », indique une étude de 2014.Ce rapport s’inscrit dans le cadre de l’USA Freedom Act, passé en 2015, qui limite la capacité de la NSA à collecter en masse ces relevés et les contacts des personnes suspectées d’affiliations terroristes par Washington ou d’autres agences alliées.
Depuis les attentats du 11 septembre 2001, la NSA collecte une grande quantité de métadonnées, dont notamment les numéros de téléphone composés, la fréquence et la durée des appels, mais pas leur contenu, afin de traquer les collaborateurs des terroristes.