La production de masse du nouveau système russe de renseignement « Pénicilline », visant à réduire considérablement le temps de détection et de neutralisation de l’artillerie du camp adverse est prévue pour le début du 2019.
La production de masse du système sonothermique de renseignement d’artillerie « Pénicilline » destiné à détecter et neutraliser l’artillerie l’adversaire pourrait démarrer à partir de l’année prochaine.
« Actuellement, les essais d’État du système sont sur le point d’aboutir. La production de masse est prévue pour le début du 2019 », a annoncé le service de presse « Rosselectronica », responsable de la fabrication du « Pénicilline ».
Par ailleurs, il est indiqué que ce système fonctionne à une distance de sécurité de l’ennemi, ce qui permettrait de réduire le nombre des victimes parmi les soldats de renseignement effectuant le contrôle des tirs sur la ligne du front.Dans le même temps, « Pénicilline » est capable de fonctionner en régime automatique, sans la participation d’un opérateur, pour minimiser les risques liés au « facteur humain ». De plus, son mode opératoire lui permet de détecter de nouvelles cibles qui étaient ignorées par les anciens engins. À titre d’exemple, on donne l’exemple des lance-roquettes multiples ainsi que des missiles surface-air.
En outre, le système en question effectue des missions opérationnelles dans un secteur de 25 kilomètres de large. Il est équipé de quelques récepteurs acoustiques installés au sol, ainsi que d’un module optique-électronique. Le système reçoit et traite des signaux acoustiques provenant des tirs et présente l’information sur le lieu de l’explosion, la précision de l’arrivée du projectile ainsi que le lieu de la disposition des armes.
Le délai du traitement des données ne dépasse pas cinq secondes. Il approvisionne également le trafic radioélectrique avec les abonnés externes jusqu’au 40 kilomètres.Ces dernières années, la Russie a considérablement modernisé ses forces armées. En outre, il est encore prévu de moderniser à 70% les armes des forces terrestres russes d’ici 2020. Le ministère russe de la Défense envisage notamment d’acquérir plus de 5 000 véhicules blindés et matériels militaires neufs, environ 6 000 équipements modernisés et 14 000 unités de matériel automobile moderne.