«Nous maintenons nos systèmes de DCA en état d’alerte» : un sénateur russe a réagi au nouveau tir de missile balistique réalisé par Pyongyang et a commenté les propos tenus à la Maison-Blanche concernant la menace que cette démarche constitue pour Russie.
Les systèmes de la DCA déployés dans l’Extrême-Orient russe sont en état d’alerte suite au récent tir d’un missile nord-coréen, a déclaré le président de la commission de la défense et de la sécurité de la chambre haute du parlement russe Viktor Ozerov.
« Nous sommes conscients du fait que le territoire russe ne constitue ni la cible d’une attaque, ni le lieu où est tombé le missile. Mais afin de nous protéger contre de possibles incidents, nous maintenons nos systèmes de DCA dans l’Extrême-Orient en état d’alerte », a-t-il indiqué.
Réagissant aux propos tenus à la Maison-Blanche, qui a affirmé ce dimanche que le missile était tombé « si près du sol russe (…) que le président ne peut imaginer que la Russie en soit contente », le sénateur a assuré que la Russie était en mesure d’analyser les menaces externes et a affirmé que les manœuvres conjointes menées par Washington et Séoul à proximité des frontières nord-coréens ne contribuaient pas à réduire les tensions dans la péninsule.La Corée du Nord a procédé dimanche à un tir de missile balistique, le premier depuis l’élection du nouveau président sud-coréen, a annoncé l’armée sud-coréenne dans un communiqué.
Le missile, tiré vers 05h27 locales depuis Kusong, au nord-ouest de Pyongyang, a effectué un vol de 700 km et atteint une altitude de plus de 2 000 km avant d’atterrir en mer du Japon à 400 km des côtes nord-coréennes, selon des responsables sud-coréen et japonais.