Un sénateur américain a condamné la personne qui a rapporté à la presse que le président Donald Trump avait confié des informations secrètes au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Le sénateur républicain James Risch considère comme un traître le fonctionnaire de l’administration américaine qui a raconté aux journalistes des détails de l’entretien entre le président Donald Trump et le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
Donald Trump a reçu Sergueï Lavrov à la Maison-Blanche le 10 mai. Le Washington Post a fait savoir, citant des sources anonymes parmi les fonctionnaires, que M. Trump avait confié à M. Lavrov des informations qui ont mis en danger une source importante d’informations de reconnaissance sur Daech.« Il existe un traître qui en a parlé au Washington Post. Et j’aimerais que le Washington Post le nomme », a déclaré James Risch à la chaîne CNN.
Selon lui, le président américain a le droit de révéler toute information secrète. Et de rappeler que le président Barack Obama faisait exactement la même chose lorsqu’il parlait à son homologue russe Vladimir Poutine de « l’ingérence russe » dans les élections américaines. La Russie a toujours démenti les accusations des services secrets américains.
Donald Trump et son administration sont vivement critiqués par les opposants pour avoir « divulgué des informations secrètes ».
Mardi, le Conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Herbert McMaster a démenti les articles de presse affirmant que le président Donald Trump aurait divulgué des informations confidentielles lors d’une rencontre avec Sergueï Lavrov. Les deux hommes, selon lui, ont examiné les menaces communes émanant d’organisations terroristes, mais n’ont pas analysé de sources, méthodes de reconnaissance d’où opérations militaires qui ne seraient pas connues du public.