En Syrie, la coalition anti-Daech conduite par les États-Unis ne se donne pas la peine de choisir des cibles en tenant compte des pertes collatérales. Un jour avant de frapper un convoi militaire syrien, elle a bombardé de nombreux civils.
Un jour avant la frappe de la coalition contre des militaires syriens, la coalition anti-Daech conduite par les États-Unis a mené une autre frappe contre des civils. Guennadi Gatilov, vice-ministre russe des Affaires étrangères, s’en est indigné :
« Juste un jour avant, une frappe a été menée, faisant beaucoup de morts parmi la population civile en Syrie, ce qui est inacceptable et ne contribue pas, certes, à la création d’un climat politique favorable », a dit le diplomate.
Auparavant, un porte-parole du Pentagone a déclaré à Sputnik que la coalition avait visé un convoi militaire gouvernemental dans la zone d’At-Tanf. Selon lui, « un commandant au sol a jugé que le convoi représentait un danger pour les forces de la coalition ».
L’aviation de la coalition menée par les États-Unis a frappé jeudi soir un convoi pro-Assad en Syrie, dans la zone d’At-Tanf, à proximité de la frontière avec l’Irak et la Jordanie. Se trouvant dans la zone de désescalade établie, le convoi a pourtant été perçu comme « un danger pour les forces de la coalition », selon le Pentagone.Selon un représentant de la coalition américaine, la colonne visée par les frappes comportait des chars, des véhicules blindés, ainsi que de l’artillerie. Le convoi n’aurait pas répondu aux avertissements visant à l’empêcher de s’approcher trop près des forces de la coalition.