Donald Trump affiche une impopularité record

Le Président américain fait l’objet de nombreuses critiques, qui se sont accentuées depuis le renvoi du directeur du FBI James Comey. D’ailleurs, ces derniers temps, la cote de popularité de Donald Trump a atteint son plus bas niveau depuis l’investiture de janvier dernier, et ce même parmi ses propres confrères républicains…

La cote de popularité de Donald Trump est tombée à son plus bas niveau depuis son investiture le 20 janvier, selon un sondage Reuters/Ipsos publié ce vendredi.Selon le sondage, mené entre le 14 et le 18 mai, 38 % des personnes interrogées disent approuver l’action du nouvel occupant de la Maison-Blanche, tandis que 56 % la désapprouvent, les autres disant avoir des « sentiments partagés ».

Au sein des républicains, la proportion des personnes disant désapprouver l’action de Donald Trump est passée de 16 % la semaine dernière à 23 %.

Sur fond d’une vague de critiques à l’encontre du dirigeant américain Donald Trump, le député démocrate du Texas Al Green a déclaré qu’il souhaitait soumettre au Congrès une proposition de destitution du chef de l’État. La proposition serait soutenue par 48 % des électeurs américains, selon un sondage réalisé le 16 mai.

Cette déclaration survient en pleine campagne d’accusations à l’encontre de Donald Trump d’avoir « divulgué des informations secrètes » au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors de leur rencontre le 10 mai.

Se référant à des sources anonymes au sein des responsables américains, le journal Washington Post avait plus tôt assuré que lors de la réception du ministre russe des Affaires étrangères à la Maison-Blanche la semaine dernière, le Président Trump aurait révélé à ce dernier des informations sur l’organisation terroriste Daech classées top secrètes. La Maison-Blanche a qualifié ces propos de mensongers. Le secrétaire d’État américain Rex Tillerson, cité par la chaîne CNN, a déclaré que MM. Trump et Lavrov avaient évoqué lors de la rencontre les efforts et les menaces générales liés au terrorisme.De son côté, le Président russe Vladimir Poutine a fermement rejeté ces accusations en soulignant que si Washington le jugeait nécessaire, la Russie était prête à livrer au Sénat des États-Unis l’enregistrement de l’entretien entre Donald Trump et Sergueï Lavrov.

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