Aux yeux de Donald Trump, la Russie constitue une menace pour l’Otan, au même titre que la migration et le terrorisme. La veille de cette déclaration, le Président US a en outre évoqué la nécessité de tenir «la Russie pour responsable de ses actions en Crimée». Un sénateur russe a réagi, pointant que Trump s’inscrivait dans la logique de Bruxelles.
En visite à Bruxelles à l’occasion du sommet de l’Otan, le Président Donald Trump a dressé la liste des principales menaces à l’Alliance atlantique. Or, la « menace russe » y tient une place aux côtés du terrorisme et de la migration.
« À l’avenir, l’Otan devrait se focaliser sur le terrorisme, la migration et sur les menaces émanant de la Russie, de l’est et du sud », a-t-il déclaré.
L’intervention du Président a été diffusée par les chaînes de télévision américaines.
Les déclarations hostiles à la Russie prononcées par Donald Trump se succèdent au cours de sa tournée en Europe. Le sénateur russe Alexeï Pouchkov a déjà pointé que le Président américain s’inscrivait dans la logique de Bruxelles, ce qui était contreproductif et ne garantissait qu’une impasse dans les relations.
Deux sujets principaux ont été inscrits à l’ordre du jour du sommet de l’Otan qui se déroule à Bruxelles : la lutte contre le terrorisme et la répartition du fardeau financier entre les pays membres de l’Alliance.
À la veille de la rencontre, le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, a annoncé que les ambassadeurs des pays membres avaient approuvé l’adhésion de l’Otan à la coalition anti-Daech, menée par les États-Unis. La décision finale à ce sujet doit être adoptée lors du présent sommet.