Damas qualifie les frappes de la coalition d’illégitimes

Suite à un raid de la coalition sur une ville de l’est de la Syrie, Damas a adressé au Conseil de sécurité de l’Onu une lettre dans laquelle il a rappelé que les actions de la coalition étaient contraires aux résolutions de cet organe exécutif des Nations unies et constituaient une agression illicite.

Le raid mené par la coalition internationale sur la ville syrienne d’Al-Mayadine est un « nouveau maillon dans la chaîne d’attaques illicites contre la souveraineté syrienne », a déclaré le ministère syrien des Affaires étrangères dans une lettre adressée au Conseil de sécurité de l’Onu et dont le texte a été rendu public par l’agence SANA.

Dans la missive, il est indiqué que la frappe réalisée vendredi par les forces de la coalition contre cette localité de la province d’Idlib a coûté la vie à 35 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, et fait des dizaines de blessés.

Dans ce message, la diplomatie syrienne souligne que les actions de la coalition menée par les États-Unis sont contraires aux résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu et « mènent à l’anarchie et aux destructions, ce qui profite aux extrémistes, notamment les terroristes de Daech et du Front al-Nosra ».

Vendredi, l’agence Sana avait annoncé qu’au moins 35 personnes avaient péri à Al-Mayadine, dans l’est de la Syrie.

Les raids ont également fait « des dizaines de blessés », avait alors précisé l’agence. Selon ses sources, les raids de la coalition ont pris pour cible le marché de la ville et un bâtiment de quatre étages, qui a été totalement détruit dans les frappes.Un porte-parole de la coalition a ensuite déclaré que celle-ci avait effectué des bombardements jeudi et vendredi dans la zone d’Al-Mayadine et que leurs résultats étaient en cours d’évaluation.

Le 18 mai dernier, la coalition dirigée par les États-Unis a frappé les milices pro-Assad dans la zone d’At Tanf, à proximité de la frontière avec l’Irak et la Jordanie. Selon le commandement de la coalition, les unités attaquées « présentaient une menace pour les forces américaines et leurs partenaires sur le terrain ».

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