Peu à peu, l’image du monstre du Kremlin dont la main terrifie le monde se forme et non sans l’aide du Président ukrainien Piotr Porochenko, qui a mis en garde contre ses «tentacules du Kremlin qui s’étendent vers les gorges des capitales-clés de l’Europe et de ses alliés de l’Alliance». Un bon conte des familles?
Et voilà que les « tentacules » du Kremlin font leur apparition… Assez habiles d’ailleurs, vu qu’ils sont en mesure de réaliser des cyberattaques, comme l’affirme M. Porochenko, en proie à la peur. Laissons de côté la vraisemblance ! La beauté terrifiante de cette histoire et plus importante pour les fans des aventures de la Main du Kremlin, dont le chef d’État ukrainien fait visiblement partie.Pourtant, le premier vice-président du comité du Conseil russe de la Fédération pour la défense et la sécurité Frants Klintsevich a rejeté la belle histoire de tentacules, la qualifiant d’absurde et estimant qu’il s’agit ni plus ni moins d’une « une rhétorique antirusse ». On le regretterait presque…
Le 15 mai, le Président ukrainien Piotr Porochenko a validé la décision du Conseil de sécurité nationale d’élargir la liste noire de personnes physiques et morales russes et de prolonger la durée des sanctions à leur encontre. L’agence d’information internationale Rossiya Segodnya, dont Sputnik fait partie, les chaînes de télévision REN, Zvezda ou TV Centre, ainsi que des réseaux sociaux et services en ligne Yandex, Odnoklassniki, VKontakte et Mail.ru, ont entre autres été frappés de sanctions pour une durée de trois ans.En outre, les sociétés de sécurité informatique Kaspersky Lab et Dr. Web sont aussi sanctionnées en Ukraine à compter du 15 mai. Au total, les nouvelles sanctions frappent 1 228 personnes physiques et 468 personnes morales. Les sanctions contre les personnes morales ont été prolongées de deux années supplémentaires, passant de un à trois ans, tandis que les mesures restrictives à l’encontre des personnes physiques sont prolongées pour un, trois, cinq ans ou pour une durée indéterminée.