Le G7 exige une pression russe sur Damas: «le jeu des terroristes», selon un député russe

Les pays du G7 ont appelé Moscou à influencer Damas pour que la République arabe respecte le cessez-le-feu, une situation qui jouerait en faveur des groupes terroristes, a affirmé samedi 27 mai le vice-président du comité des affaires étrangères de la Douma (chambre basse du parlement russe), Alexei Chepa.

Lors du sommet du G7, les dirigeants des pays-membres ont fait une déclaration conformément à laquelle Moscou devrait exercer une influence sur le Président de la République arabe syrienne pour que les troupes gouvernementales cessent les combats. Selon un député russe, un tel discours ne fait que le jeu des terroristes.

« Ce sont des déclarations insensées: ne nous battons pas, mais détruisons-les. De telles déclarations font le jeu de Daech » a commenté M. Chepa.

Selon le parlementaire, il est impossible de lutter contre les terroristes de manière pacifique. Il a également ajouté que la plupart des accords concernant la libération d’un grand nombre de localités en Syrie étaient conclus aujourd’hui. Des négociations sont également menées avec les différentes forces de l’opposition en Syrie.

« Mais avec Daech et le Front al-Nosra [rebaptisé Front Fatah al-Cham, ndlr], il n’y a pas de négociation, parce qu’ils ne veulent mener aucune négociation, entamer aucun processus de réconciliation, c’est pourquoi la seule façon de parler avec eux, c’est malheureusement par la force » a conclu le député.

Les pays du G7 ont appelé la Russie et l’Iran à influencer Damas pour entamer un cessez-le-feu et attendent que les négociations à Astana sur les zones de désescalade conduisent à une réduction réelle de la violence en Syrie.

Les leaders des pays membres du Groupe des sept (G7, à savoir l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, l’Italie, le Japon, la France et le Royaume-Uni) se sont réunis les 26 et 27 mai à Taormina, en Sicile, lors d’un sommet visant à discuter les problèmes internationaux qui sont à l’ordre du jour, notamment la lutte antiterroriste et la crise migratoire.

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