La capitale de l’État hébreu a accueilli ce samedi un rassemblement organisé par des partis de la gauche et du centre-gauche prônant la paix par le biais de la mise en place deux «Deux États pour deux peuples».
Des milliers de personnes ont pris part ce samedi à une manifestation prônant le règlement du conflit israélo-palestinien par le biais de la mise en place de « Deux États pour deux peuples », écrit le journal Haaretz.
Le rassemblement s’est tenu sur la place Yitzhak Rabin [prix Nobel de la paix assassiné en 1995 sur cette place] et, selon les organisateurs, coïncide avec le « 50e anniversaire de l’occupation », indique l’édition. Les participants à l’action se prononçaient en faveur de la libération des territoires occupés et pour la création dans un État palestinien dans ses frontières de 1967.
Rappelons qu’aux termes de la guerre dite des Six jours qui opposa du 5 au 10 juin 1967 Israël à l’Égypte, la Jordanie et la Syrie, l’Égypte perdit la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï, la Syrie le plateau du Golan et la Jordanie la Cisjordanie et Jérusalem-Est.
D’après Haaretz, l’action a été organisée par l’ONG Peace Now conjointement avec les partis HaAvoda (centre-gauche) et Meretz (gauche). Le message du chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a été lu aux participants. En outre, une série de personnalités politiques et artistes ont pris la parole pendant l’action.
Le président de HaVoda, Isaac Herzog, a déclaré que les autorités israéliennes actuelles avaient manqué au cours de l’année dernière l’occasion de faire avancer le processus de paix et a laissé entendre que l’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis n’avait en aucun cas fait évoluer l’attitude de Washington vis-à-vis du règlement du conflit au Proche-Orient.
Selon les résultats d’un sondage publié vendredi, 47 % des Israéliens prônent encore le règlement du conflit palestino-israélien par le biais de la création de « Deux États pour deux peuples ». 39 % des personnes ayant pris part au sondage s’y opposent, tandis que 14 % ne se sont pas prononcés, rappelle Haaretz.