«Un très bon homme»: Trump fait confiance à son gendre

Bien que les rumeurs circulent autour d’une éventuelle entente entre Jared Kushner et l’ambassadeur russe à Washington Sergueï Kislyak, visant la mise en place d’un canal diplomatique secret avec Moscou, Donald Trump maintient sa confiance en son gendre car celui-ci est «un très bon homme».

Le Président Donald Trump fait totalement confiance à son haut conseiller et gendre Jared Kushner, accusé d’entretenir des liens avec des représentants russes, indiquait le New York Times dimanche.

« Jared fait un excellent travail pour le pays. Je lui fais totalement confiance. Il est respecté presque par tout le monde, et il œuvre sur des programmes qui permettront d’économiser des milliards de dollars pour notre pays », a déclaré Donald Trump, cité par le journal.

En outre, comme l’a noté le leader américain, Jared Kushner est « un très bon homme ».

Plus tôt, le Washington Post avait signalé, sans aucune preuve, que M. Kislyak, ambassadeur russe aux États-Unis, se serait entretenu avec le gendre de Donald Trump au sujet de la possibilité d’établir un canal de communication secret et sécurisé entre Moscou et Washington avant l’investiture. M. Kushner fait désormais partie des personnalités visées par l’enquête du FBI sur les ingérences russes dans l’élection présidentielle américaine.

Les suspicions de liens entre des proches de Donald Trump et des personnalités russes ont déclenché une véritable tempête politique à Washington. Depuis le début l’affaire, Donald Trump a toujours nié tous liens avec Moscou et qualifié l’enquête du FBI et celles menées par le Congrès de « chasse aux sorcières », reconnaissant toutefois qu’il ne pouvait parler que pour lui-même.Moscou considère comme absurdes les affirmations concernant les liens de la famille Trump avec la Russie.

Le chef du comité des affaires étrangères de la Douma, Léonid Sloutski, a affirmé à Sputnik que les informations concernant une entente entre le gendre de Trump, Jared Kushner, et l’ambassadeur russe à Washington Sergueï Kislyak ne sont que des « sornettes ».

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