Séoul réagira pleinement à toute provocation militaire de Pyongyang

La Corée du Sud souhaite se replacer au cœur du règlement des problèmes qui agitent la péninsule. Le Président de la République, Moon Jae-in a déclaré le 1er juin que Séoul ne comptait pas sur les pays étrangers pour régler ses différends avec Pyongyang

Une main de fer dans un gant de velours. Si Moon Jae —ina, le Président sud-coréen a prôné, le 1er juin, une résolution pacifique des tensions entre le Sud et le Nord de la péninsule, il n’entend pas tolérer les provocations.

« Nous jouerons un rôle de premier plan dans la résolution des problèmes de la péninsule coréenne, sans compter sur les pays étrangers. Nous allons lancer une toute nouvelle initiative que nous mettrons en œuvre avec résolution afin de maintenir la paix et la prospérité dans la péninsule coréenne », déclare le Président de la Corée du Sud lors de l’ouverture du forum sur des questions de sécurité en Asie de l’Est.

Il a néanmoins indiqué qu’en cas de provocation militaire de la part de la Corée du Nord, il serait prêt à sauver la paix par des actions rapides et féroces, en utilisant tout le potentiel militaire de Séoul et de ses alliés américains. D’ailleurs, si Moon Jae —ina entend replacer son pays au centre du jeu, il n’en oublie pas les autres puissances impliquées dans la crise.

« Nous allons coopérer avec la communauté internationale. En collaboration avec plusieurs pays, en particulier les États-Unis et la Chine, nous mènerons la RPDC (République populaire démocratique de Corée, ndlr) au dialogue par la persuasion et la pression et nous parviendrons à une résolution du problème nucléaire de la RPDC et à une amélioration des relations intercoréennes et des relations entre les Etats-Unis et la RPDC » a conclu Moon Jae-in.

Le 29 mai dernier, la RPDC a procédé à un lancement d’un missile balistique de courte portée, qui a atterri dans la zone économique exclusive du Japon. Selon Tomomi Inada, la ministre japonaise de la Défense, le vecteur tiré du port Wonsan, sur la côte est de la péninsule coréenne, était de classe Scud (origine soviétique, production dans les années 1950-1960, ndlr). C’était le troisième essai balistique mené par Pyongyang en moins de trois semaines.

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