1.500 localités syriennes pacifiées grâce à la Russie

Les autorités de 1.500 localités syriennes ont abandonné la lutte armée contre les forces gouvernementales, grâce à l’activité du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie

Le travail actif du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a permis à 1 500 localités partout dans le pays de mettre un terme aux confrontations armées avec les forces gouvernementales syriennes, a annoncé Alexandre Fomine, le ministre adjoint russe de la Défense, lors de la Conférence internationale sur les questions de la sécurité dans la région Asie-Pacifique « Shangri-La-dialogue », à Singapour.

Il a également ajouté qu’« après l’opération réussie visant à libérer Alep, le potentiel des terroristes avait été considérablement sapé ».

A l’heure actuelle, le plus important selon lui est d’accentuer cette dynamique pacifique afin de « créer les conditions pour une coopération politique entre toutes les parties au conflit. »

« Dans le cadre du Forum d’Astana, nous sommes parvenus à établir un dialogue direct entre l’opposition armée et le gouvernement syrien », a-t-il affirmé.Le mémorandum sur la création de quatre zones de désescalade en Syrie, signé à Astana par la Russie, l’Iran et la Turquie, permettra de cesser les hostilités, « assurera un accès humanitaire libre dans les zones de désescalade » et « créera les conditions pour un retour volontaire en toute sécurité des réfugiés et des personnes déplacées à l’intérieur ».

Le ministre adjoint russe de la Défense a aussi souligné que la Russie attachait une grande importance au déminage des territoires syriens ainsi qu’à la résolution des problèmes de caractère humanitaire et médical.

Lors d’un nouveau tour de négociations internationales à Astana, les représentants de la Russie, de l’Iran et de la Turquie, pays garants de la trêve en Syrie, ont signé un mémorandum sur la création de quatre zones de désescalade en Syrie, incluant la province d’Idlib et sept autres régions. Selon ce mémorandum, tous les affrontements entre les forces gouvernementales et les groupes armés ont dû prendre fin le 6 mai.

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