Les récents tweets du Président américain concernant «le début de la fin de l’horreur du terrorisme» ont beaucoup étonné l’ambassadeur qatari aux États-Unis. Selon Bin Hamad Al-Thani, Doha est «en étroite coordination» avec Washington
« Il est regrettable de voir ces tweets. Nous sommes en étroite coordination avec les États-Unis. Ils savent quels efforts que nous déployons dans la lutte contre le financement du terrorisme et le terrorisme en général », a ajouté l’ambassadeur.
Auparavant, le chef de la Maison-Blanche a réagi à la série de ruptures diplomatiques avec le Qatar, lâché depuis lundi par dix pays. Revenant sur sa récente visite en Arabie saoudite, Donald Trump a affirmé avoir appelé les pays de la région à éradiquer le terrorisme.
« Ils ont dit qu’ils adopteraient une ligne dure sur le financement de l’extrémisme et toutes les références désignaient le Qatar. Peut-être cela sera-t-il le début de la fin de l’horreur du terrorisme! », a-t-il commenté sur Twitter.
L’Arabie saoudite, Bahreïn, l’Égypte, les Émirats arabes unis, la Libye, le Yémen, Maurice, les Maldives et la Mauritanie, ces neuf pays ont annoncé la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusant Doha de déstabiliser la région et de soutenir le « terrorisme ».
Cette crise diplomatique est la plus grave depuis la création en 1981 du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui regroupe l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar.