«Parlement sans majorité»: une période d’incertitude débute en Grande-Bretagne

Les conservateurs britanniques ayant perdu la majorité absolue au parlement, le Royaume-Uni devrait désormais être confronté à un «parlement sans majorité», situation qui pourrait pousser les partis à former des coalitions

Les élections législatives anticipées au Royaume-Uni ont un infligé un camouflet au Parti conservateur du Premier ministre britannique Theresa May.

Bien que le Parti conservateur ait réussi à remporter les élections législatives anticipées qui se sont déroulées ce jeudi, il a perdu la courte majorité absolue (330 sièges) qu’il détenait auparavant à la Chambre des communes, ce qui l’empêchera de former un gouvernement sans négocier avec d’autres partis.Aucune formation politique n’est parvenue à obtenir la majorité absolue de 326 sièges à l’issue des élections législatives anticipées de jeudi. D’après les derniers résultats, sur un total de 650 sièges, le Parti conservateur obtient 312 mandats, le Parti travailliste — 259, les Libéraux-démocrates — 12, le Parti national écossais (SNP) — 34, les Verts — 1.

Les médias évoquent d’ores et déjà la nécessité imminente de former des coalitions au sein du parlement britannique.

L’initiative de ces législatives anticipées, qui revient au Première ministre du pays Theresa May, visait à renforcer les positions des conservateurs au parlement afin d’entamer les négociations sur le Brexit, dans un contexte où les sondages promettaient une victoire écrasante au parti au pouvoir.

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