Le chef d’État bulgare a affirmé qu’il ne soutenait pas les sanctions des pays occidentaux contre la Russie. Cependant, selon lui, un président ne peut pas initier à lui seul la levée des mesures coercitives
Le Président bulgare Roumen Radev a déclaré qu’il était prêt à soutenir la levée des sanctions antirusses, mais qu’il ne pouvait pas initier ce processus lui-même.
« Je supporterais volontiers toute action liée à la levée de ces sanctions, mais tout le monde doit comprendre qu’un président ne peut pas initier de telles actions de façon indépendante », a annoncé M. Radev dans une interview à la chaîne BTV.
Cependant, il a remarqué que le mécanisme de l’Union européenne permettait à un pays donné d’amorcer le processus de levée des sanctions, ce qui aurait lieu tôt ou tard, car les mesures de ce type n’entraînent que des pertes de chaque côté.Les relations russo-européennes se sont considérablement détériorées sur fond de crise en Ukraine, tout particulièrement après le rattachement de la Crimée à la Russie survenu à l’issue d’un référendum en mars 2014.
Les pays de l’Union européenne ont d’abord introduit des mesures restrictives contre des personnes physiques, en vigueur jusqu’au 15 septembre 2016. Par la suite, des mesures restrictives sectorielles valables jusqu’au 31 juillet ont été imposées, ainsi que des sanctions contre la péninsule de Crimée, valides jusqu’au 23 juin.
La Russie a riposté en frappant d’embargo en août 2014 plusieurs denrées alimentaires, notamment les produits laitiers, la viande et les fruits et légumes en provenance de l’UE, du Canada, de l’Australie et de la Norvège.Fin juin 2017, l’embargo alimentaire russe a été prolongé jusque fin 2017 suite à la prorogation par l’UE de ses sanctions.