Le chef d’État philippin affirme ne pas avoir jamais demandé l’assistance de Washington dans la lutte contre les combattants islamistes
Précédemment, l’ambassade américaine à Manille et l’armée philippine avaient annoncé que des forces spéciales US soutenaient les militaires locaux à Marawi, où 13 soldats philippins avaient été tués vendredi dans de nouveaux affrontements avec les militants jugés proches de Daech.
Les islamistes sont entrés à Marawi le 23 mai dernier en brandissant le drapeau noir du groupe djihadiste. Selon l’armée, ils occupent actuellement environ 10 % de la ville de 200 000 habitants.D’après le porte-parole militaire philippin, le lieutenant-colonel Jo-ar Herrera, les forces spéciales américaines ne participaient pas aux combats mais « fournissaient un soutien technique ».
Lundi 5 juin, Washington a annoncé la fourniture à l’armée philippine de centaines de mitrailleuses, fusils d’assaut et lance-grenades dans le cadre d’un programme d’aide à la lutte antiterroriste.