Poutine évoque un éventuel conflit militaire entre la Russie et les États-Unis : « Aucun survivant »

Parlant d’un éventuel conflit militaire entre la Russie et les États-Unis, Vladimir Poutine a déclaré que personne ne pourrait y survivre.

Dans une interview exclusive accordée au réalisateur américain Oliver Stone, le Président Poutine s’est penché sur les relations russo-américaines et les perspectives de leur évolution sous l’administration Trump.

« À mon avis, personne ne survivrait dans ce cas », a déclaré le Président en réponse à la question de savoir si les États-Unis domineraient lors d’une guerre avec la Russie.Selon Nikita Danyuk, politologue et directeur adjoint de l’Institut d’études stratégiques et de prospective, M. Poutine a raison, parce que les États-Unis et la Russie sont tous deux des puissances nucléaires, et qu’en cas d’escalade, un conflit mondial pourrait avoir lieu.

« Nous comprenons clairement que les États-Unis et la Russie sont les deux superpuissances qui possèdent des armes nucléaires, à la fois stratégiques et tactiques. Et en cas d’escalade d’un conflit, pas simplement une guerre régionale, un conflit mondial pourrait certainement se déclencher, ce qui pourrait terminer par la destruction de l’humanité. Ainsi, les politiques des deux États devraient être responsables », a déclaré le politologue.

Il a ajouté que les autorités américaines devraient tenir compte des propos de Poutine.

« En ce qui concerne une éventuelle confrontation entre les États-Unis et la Russie, l’histoire nous enseigne que des crises ont eu lieu à plusieurs reprises, quand nous étions au bord de la « phase chaude » (de la guerre, ndlr), mais que nous avons toujours trouvé des solutions au niveau politique et diplomatique », a-t-il souligné.

Selon M. Danyuk, la déclaration du dirigeant russe est censée appeler ses homologues américains à éviter les conflits.

« Dans ce cas, il me semble qu’un tel signal serait bien compris par nos partenaires américains et qu’ils seraient plus responsables dans leur politique étrangère et n’essaieraient pas de redéfinir le système des relations internationales », a conclu l’expert.

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