L’ambassadeur émirati aux États-Unis a proposé à Washington d’utiliser la base aérienne américaine Al Udeid située au Qatar et considérée comme la plus importante base militaire US à l’étranger, comme instrument politique pour faire pression sur Doha
« La base aérienne est une assurance contre toute nouvelle pression. Quelqu’un au sein du Congrès devrait prendre parole lors d’une réunion et simplement dire « ne devrait-on pas la déménager? », a-t-il indiqué, cité par le journal Hill.
Toujours selon lui, la présence de la base aérienne américaine au Qatar permet au gouvernement du pays de continuer à soutenir l’instabilité au Moyen-Orient.
« Honnêtement, je pense qu’aucune mesure n’a été prise contre le Qatar en raison de la base aérienne », a souligné M. Al Otaiba.
James Mattis, le chef du Pentagone, a déclaré le 9 juin que le blocus du Qatar par les pays du Golfe n’a pas interrompu les opérations dans la base d’Al Udeid, mais elle a affecté la planification à long terme des opérations militaires de la coalition antiterroriste que les États-Unis menaient à l’aide de cette base.L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis (Émirats arabes unis), Bahreïn et l’Égypte ont rompu le 5 juin les relations diplomatiques, ainsi que toutes les liaisons terrestres, aériennes et maritimes avec le Qatar, l’accusant de soutenir les organisations terroristes et de déstabiliser la situation au Proche-Orient. Le gouvernement libyen d’al-Beïda, qui contrôle l’est du pays, ainsi que les autorités du Yémen, des Maldives, de Mauritanie et des Comores ont aussi annoncé la rupture de leurs relations avec le Qatar. Djibouti et la Jordanie ont abaissé le niveau des relations diplomatiques avec le Qatar et le Sénégal, le Niger et le Tchad ont rappelé leurs ambassadeurs à Doha.