Le ministre américain de la Défense James Mattis et son homologue qatari Khalid Al-Attiyah ont conclu mercredi un accord de 12 milliards de dollars pour la vente d’avions de combat F-15
Une rencontre était prévue mercredi entre le secrétaire à la Défense américain James Mattis et des représentants qataris afin de sceller l’accord. Selon Bloomberg, la vente porterait sur 36 avions.
La vente va renforcer la coopération en matière de sécurité et l’interopérabilité entre les États-Unis et le Qatar, a déclaré le Pentagone dans un communiqué mercredi.
Le secrétaire américain à la Défense et son homologue qatari Khalid al Attiyah ont discuté des opérations en cours contre le groupe Daech et souligné l’importance d’une désescalade des tensions, afin que tous les partenaires du Golfe puissent se concentrer sur la réalisation d’objectifs communs, a précisé le Pentagone à l’issue de l’entretien.En novembre, les autorités américaines ont donné leur feu vert à la vente au Qatar d’un certain nombre d’avions de combat F-15QA, dont Boeing est le principal fournisseur. Elles avaient autorisé au total l’achat de 72 avions, pour un montant de 21,1 milliards de dollars.
Témoin des divergences à Washington sur la crise entre le Qatar et ses voisins, les accusations du président Trump ont contrasté avec les propos du Pentagone, qui a remercié Doha d’héberger la base militaire américaine la plus importante du Moyen-Orient.
Le Qatar s’est retrouvé au centre de l’attention internationale après la décision de quatre de ses voisins, l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats arabes unis et Bahreïn, de rompre leurs relations avec l’émirat, l’accusant de soutien au terrorisme et de compromission avec l’Iran.