L’attaque terroriste dans la gare de Bruxelles

Des soldats belges ont tué mardi un kamikaze présumé dans la gare centrale de Bruxelles, dans le cadre de ce que les autorités ont qualifié d’«acte terroriste» qui n’a par ailleurs fait aucune autre victime

L’auteur présumé d’une «attaque terroriste» a été abattu par des soldats belges après une explosion dans la gare de Bruxelles-Central mardi soir, un acte qui n’a pas fait de blessé mais qui s’ajoute à la vague d’attentats djihadistes qui ont déjà eu lieu dans plusieurs pays européens.L’homme abattu par balles a déclenché, vers 20h30 (18h30 GMT), une modeste explosion dans l’une des trois gares principales de la capitale belge avant d’être pris pour cible par l’une des patrouilles militaires qui parcourent la ville depuis les attentats terroristes de mars 2016.

Les autorités ont attendu plusieurs heures, le temps de ramener la situation sous contrôle après l’évacuation de la gare, pour confirmer la mort du kamikaze présumé, déclarant dans un premier temps qu’il avait été «neutralisé».

«Nous considérons qu’il s’agit d’un acte terroriste», a déclaré en fin de soirée le porte-parole du bureau du procureur fédéral belge, Eric Van der Sypt.

Le ministre belge de l’Intérieur Jan Jambon, a indiqué sur VTM que l’identité de l’individu était «connue». «Dans le cadre de la recherche, nous ne donnons pas plus d’informations», a-t-il cependant signalé.L’homme aurait alors crié quelque chose qui ressemblait à «Allahou Akbar» et déclenché une explosion sur un chariot à bagages.

Bruxelles a été la cible d’attentats-suicides dans son aéroport ainsi que dans une station de métro en mars 2016. La capitale belge a également été le point de départ des commandos islamistes qui ont frappé à Paris en novembre 2015.

Des experts en matière de sécurité ont assimilé l’incident de Bruxelles à des attaques menées par des «loups solitaires», des individus radicalisés qui ont un accès limité aussi bien à des armes qu’à un entraînement plus poussé.

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