Les partisans du Président du Venezuela ont levé le siège de l’Assemblée nationale contrôlée par l’opposition, a annoncé mardi soir le vice-président du Parlement Freddy Guevara
Le vice-Président du Parlement vénézuélien Freddy Guevara a confirmé que le siège de l’Assemblée nationale, bloquée pendant cinq heures, a été levé.
«La majorité de ceux qui exerçaient des violences et assiégeaient l’Assemblée nationale se sont retirés. Les députés, les journalistes et le personnel ont quitté le palais. L’AN se défend!», a-t-il écrit sur Twitter.
https://twitter.com/FreddyGuevaraC/status/879882022709276673
Henrique Capriles, chef de file de l’opposition vénézuélienne et gouverneur de l’État de Miranda, a annoncé que les députés de l’Assemblée nationale avaient été bloqués dans le bâtiment par des «groupes armés», tout en rejetant la responsabilité sur le Président Nicolas Maduro.
Peu avant, trois députés et plusieurs journalistes ont été tabassés par des membres de la garde nationale.
Le siège du Parlement s’est déroulé sur fond d’attaque menée contre le siège de la Cour suprême, pendant laquelle plusieurs grenades avaient été tirées sur le bâtiment.
Début avril, la décision de la Cour suprême de limiter considérablement le pouvoir de l’Assemblée nationale contrôlée par l’opposition a déclenché des protestations massives dans le pays. La décision a été annulée, mais les partisans de l’opposition sont descendus dans la rue exigeant la démission des membres de la Cour et la tenue d’élections anticipées. Ils protestent également contre la convocation de l’Assemblée constituante, considérant qu’il s’agit de tentatives de modifier la Constitution. 75 personnes ont été victimes des violences au Venezuela.