Un juge américain a suspendu pour deux semaines toutes les expulsions de ressortissants irakiens des États-Unis, estimant qu’ils risquaient d’être torturés ou tués en cas de retour dans leur pays d’origine
Sa décision intervient au moment où le gouvernement fédéral s’apprête à interdire aux ressortissants de six pays à majorité musulmane d’entrer sur le sol américain, après la remise en vigueur partielle lundi par la Cour suprême du décret controversé du Président Donald Trump, signale l’AFP.
Afin de contrer la menace terroriste aux États-Unis, Donald Trump a signé le 27 janvier un décret intitulé «Sur la protection de la nation contre l’entrée de terroristes étrangers aux États-Unis». Le document interdit pendant trois mois l’entrée sur le territoire américain de ressortissants des sept pays musulmans que sont l’Irak, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie et le Yémen. Le décret suspend par ailleurs l’accueil de réfugiés sur le territoire américain pendant 120 jours et bloque pour un délai indéterminé l’accueil de réfugiés en provenance de Syrie.Le décret n’empêche cependant pas l’entrée sur le territoire américain des détenteurs d’une carte verte (Green Card) de nationalité musulmane, a par la suite indiqué le chef de cabinet de la Maison-Blanche, Reince Priebus.