Nouveau porte-avions du Royaume-Uni : Les Russes parlent d’une cible facile

Après les déclarations du secrétaire d’Etat à la Défense britannique selon lesquelles la Russie serait jalouse du porte-avions Queen Elizabeth, la Défense russe s’est contentée de qualifier le porte-avion de «grosse et facile cible marine»

Le ministère de la Défense russe, par l’intermédiaire de son porte-parole Igor Konachenkov, a qualifié le porte-avions et nouveau fleuron de la marine britannique Queen Elizabeth de «grosse et facile cible marine». Cette déclaration intervient après que celle du secrétaire d’Etat à la Défense Michael Fallon, selon lequel les Russes seraient jaloux de cette forteresse flottante de 65 000 tonnes.

«Quand on a vu à quel point le [porte-avion russe] Kouznetsov était vieux et délabré quand il a navigué sur la Manche, il y a quelques mois, je pense que les Russes vont regarder ce bateau avec un peu d’envie,» s’est ainsi vanté le secrétaire d’Etat dans les colonnes du Telegraph, le 27 juin.

La réponse de la Défense russe ne s’est pas fait attendre. Igor Konachenkov, son porte-parole, a ainsi qualifié le nouveau fleuron de la Royal Navy de «grosse et facile cible marine» et l’a comparé à une reine des abeilles qui ne serait pas capable de se défendre sans être escortée par une «ruche» d’autres vaisseaux de guerre.

Il a aussi ajouté que le porte-avion à propulsion nucléaire russe Admiral Kouznetsov, était, lui, équipé de dispositifs de défense anti-aériens, anti sous-marins, et surtout de missiles de croisières Granit contre les autres navires.

«De la même façon que les abeilles, le porte-avions britannique seul n’est capable que de lâcher des avions de son ventre, tout en étant densément escorté par une ruche de vaisseaux de guerre, de navires de logistique et de sous-marins pour le protéger», a-t-il précisé.

Le nouveau fleuron de la Royal Navy a été mis à flot le 26 juin. Un article du Times paru la même journée explique que le navire, qui a coûté près de trois milliards de livres, est équipé d’ordinateurs fonctionnant sous Windows XP, un système d’exploitation qui a été abandonné par Microsoft en 2014. Ce système informatique obsolète serait vulnérable face à d’éventuels piratages informatiques, comme cela a pu se voir en mai, lorsque le système national de santé britannique, fonctionnant aussi sous Windows XP, a été attaqué.

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