Les négociations sur les S-400 à Ankara avec la Russie n’impliquent pas de crédit

À l’heure actuelle, l’octroi d’un crédit à la Turquie pour l’achat des systèmes de défense antiaérienne S-400 russes n’est pas négocié, a déclaré aux journalistes le ministre russe de l’Industrie et du Commerce Denis Mantourov

Le sujet de la livraison des systèmes antiaériens S-400 à la Turquie est largement évoqué dans les déclarations officielles. Actuellement, la question de l’octroi d’un crédit pour l’achat de ces armes à Ankara n’est pas discutée, a signalé aux journalistes le ministre russe de l’Industrie et du Commerce Denis Mantourov.

D’après le PDG de la société publique russe Rostec, Sergueï Tchemezov, la Russie et la Turquie se sont accordées sur tous les détails techniques du contrat portant sur la livraison de systèmes antiaériens russes S-400 à Ankara.Le S-400 Triumph est un système de missiles sol-air de grande et moyenne portée destiné à abattre tout type de cible aérienne: avions, drones et missiles de croisière hypersoniques. Le système est capable de tirer simultanément 72 missiles sur 36 cibles qu’il détecte à une distance de 600 km.

Conçu par le bureau d’études Almaz-Anteï, le système S-400 Triumph est en dotation dans l’armée russe depuis 2007. Parmi les pays étrangers ayant manifesté leur intérêt pour les S-400 russes figurent la Chine, l’Inde et la Turquie. Un contrat d’exportation a été signé avec la Chine.

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