En dépit des plans initiaux du gouvernement britannique, Theresa May pourrait claquer la porte des négociations sur le Brexit compte tenu de la somme que Bruxelles souhaite faire payer à Londres en guise de compensation
Le Sunday Telegraph précise que ce représentant du gouvernement a depuis quitté ses fonctions dans le cadre du remaniement consécutif aux élections législatives anticipées du 8 juin, qui ont privé le Parti conservateur de May de sa majorité absolue à la Chambre des communes.
Aucun commentaire n’a pu être obtenu dans l’immédiat auprès des services de la Première ministre, et un membre du cabinet May cité par le Telegraph a assuré qu’un retrait des négociations, officiellement lancées le 19 juin dernier à Bruxelles, n’entre pas dans les plans du gouvernement britannique.
Néanmoins, écrit le Telegraph, cette réunion a servi à faire savoir aux représentants du patronat et de la City que May pourrait claquer la porte des négociations.L’initiative, ajoute le journal, serait à «usage interne» et viserait à montrer aux Britanniques que leur Première ministre est prête à jusqu’au bout concernant la «facture du Brexit», la somme que Bruxelles souhaite faire payer à Londres en guise de solde de tous comptes, intégrant notamment les engagements financiers pris par la Grande-Bretagne dans le cadre du budget pluriannuel de l’UE.
Cette facture pourrait atteindre plusieurs dizaines de milliards d’euros — le chiffre de 100 milliards étant avancé par certains responsables européens.