Après le coup de filet réalisé à Bruxelles et en France mercredi, la police belge continue de rechercher des suspects de terrorisme, appréhendant une répétition des attentats perpétrés à Bruxelles le 22 mars 2016
La Belgique recherche encore «plusieurs suspects de terrorisme» au lendemain d’un coup de filet réalisé à Bruxelles et dans le nord de la France.
Les autorités redoutent que ces personnes ne commettent un attentat, a annoncé jeudi 6 juillet le parquet fédéral belge, cité par France Info. «Nous craignons […] la même réaction que le 22 mars», a déclaré un porte-parole du parquet à la télévision flamande VTM, faisant allusion au double attentat perpétré à Bruxelles en 2016 à l’aéroport et dans le métro, qui avait fait 32 morts.«Nous craignons qu’ils se sentent acculés après les perquisitions», a estimé le responsable.
Deux frères «radicalisés», Akim et Khalid Saouti, sont soupçonnés d’avoir préparé un attentat à l’aide d’un important arsenal, selon une source proche de l’enquête. Les deux hommes ont été arrêtés avec deux autres personnes dans la nuit de mardi à mercredi à Anderlecht, commune de l’agglomération bruxelloise, et ont été inculpés mercredi soir à Bruxelles pour «participation à un groupe terroriste». Ils ont été et placés en détention préventive. Les deux autres suspects arrêtés à Bruxelles ont été relâchés.
Un cinquième homme a également été interpellé près de Lille.La police belge a découvert dans un garage d’Anderlecht plusieurs kalachnikovs avec leurs chargeurs, d’autres armes et munitions, des radios, des gilets pare-balles, ainsi que des uniformes de police, d’agent de sécurité, de secouriste, avait indiqué le parquet fédéral dans un communiqué.