La Maison-Blanche a publié des communiqués dans lesquels elle a confondu les fonctions des deux leaders mondiaux Xi Jinping et Shinzo Abe. Des erreurs dont les dirigeants chinois et japonais pourraient bien se rappeler à l’avenir…
Peu de temps après la rencontre bilatérale entre le Président Trump et le Président chinois Xi Jinping dans le cadre du sommet du G20, la Maison-Blanche a publié le 8 juillet un communiqué dans lequel elle a identifié M.Jinping comme étant le dirigeant de «la République de Chine».
Huge mistake in readout just issued by @WhiteHouse for @POTUS-Xi pre-bilat remarks: "PRESIDENT XI OF THE REPUBLIC OF CHINA" pic.twitter.com/9tDcxFe3bl
— Steve Herman (@W7VOA) July 8, 2017
Difficile, à première vue, de connaître la raison du pourquoi de ce communiqué. Si la nuance est subtile, elle n’en est pas moins essentielle: le nom officiel de la Chine est «la République populaire de Chine»…
Voilà la version complète du communiqué.
https://twitter.com/W7VOA/status/883755382069317632
En effet, la République de Chine existe aussi, mais c’est le nom officiel de Taïwan, qui se considère comme un État souverain.
Aussi Pékin est-il en droit de qualifier cette erreur de l’administration américaine d’insulte, d’autant que les États-Unis et Taïwan viennent de signer un accord sur la vente d’armes américaines à la République de Chine, lequel menace la politique d’une «seule Chine» préconisée par Pékin. Ce principe prévoit que Hong Kong, Macao, Taïwan, le Tibet et le Xinjiang fassent partie d’une seule et même Chine.
Mais ce n’est pas la seule erreur de la Maison-Blanche, qui a également publié samedi matin les contenus des courtes interventions du Président américain Donald Trump et du Premier ministre japonais Shinzo Abe, qui a changé de veste pour devenir «Président». Néanmoins, le leadeur américain ne s’est pas trompé lors de son discours et s’est bien adressé au Premier ministre japonais.
Ce n’est pas la première fois que la Maison-Blanche publie des communiqués contenant des erreurs. Dans une publication en date de janvier dernier, le «h» du prénom de la Première ministre britannique Theresa May avait curieusement disparu.
Le porte-parole de la Maison-Blanche Sean Spicer avait de son côté oublié en février dernier le prénom du Premier ministre canadien et avait appelé Justin Trudeau «Joe».