Un ado obtient le numéro du chef du Pentagone et l’appelle

Un lycéen américain a obtenu un entretien de 45 minutes avec le secrétaire à la Défense, James Mattis, après avoir remarqué sur une photo dans un journal les données personnelles du responsable

Teddy Fischer, un écolier américain, a repéré le numéro de téléphone du chef du Pentagone James Mattis sur une photo publiée par mégarde le 11 mai dans le journal Washington Post. L’un des gardes du corps du ministre, Keith Schiller, portait une liasse dont une feuille contenait le nom et le numéro de téléphone de M. Mattis, bien visibles.

La photo a été par la suite effacée du site, mais le jeune et énergique journaliste en herbe a eu le temps de noter l’information, raconte le New York Post.«C’est miracle après miracle», a reconnu le jeune homme. Tout d’abord, il a appelé ce numéro «pour voir si c’était lui parce que j’étais curieux et c’était bien sa voix», a-t-il confié. Puis il a envoyé un texto au chef du Pentagone en lui demandant de lui accorder une interview sur la politique internationale des États-Unis.

M. Mattis, originaire de l’État de Washington tout comme l’écolier, a accepté.

«J’ai toujours essayé d’aider les étudiants parce que je pense que nous devons le faire, jeunes gens, pour transmettre ce que nous avons appris au cours de notre vie afin que vous puissiez faire vos propres erreurs, pas les mêmes que les nôtres», a déclaré le fonctionnaire.

L’entretien qui a finalement eu lieu a pris la forme d’une conversation réfléchie sur la politique étrangère et nationale. L’entretien contenait également des conseils à ceux qui finissent leurs études au lycée, les poussant à étudier l’histoire et à s’impliquer.M. Mattis a notamment déclaré que le président Obama aurait obtenu de meilleurs résultats s’il avait écouté la secrétaire d’État Hillary Clinton.

Il a également indiqué que la lutte contre l’idéologie radicale à l’étranger pourrait être plus efficace si les États-Unis finançaient l’éducation annuelle aux États-Unis d’un garçon et d’une fille de chaque lycée en Afghanistan, en Syrie et ailleurs.

L’interview a été publiée dans le journal du lycée où fait ses études Teddy Fischer.

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