Donald Trump est intervenu pour accorder l’entrée aux États-Unis d’une équipe d’inventeurs afghans pour leur permettre de participer à un concours de robotique. Le refus de leur accorder le visa avait suscité un scandale au niveau national
L’intervention de Donald Trump a finalement permis à un groupe de lycéennes afghanes de participer au concours international de robotique FIRST Global Challenge, annonce le magazine Politico citant des sources anonymes dans l’administration américaine.
Le groupe de six filles, sélectionnées parmi les 20 lycéens les plus talentueux de l’Afghanistan, s’était vu refuser son entrée aux États-Unis.
La décision de leur délivrer un permis d’entrée est intervenue suite à une réaction du public condamnant de manière virulente le refus de leur accorder des visas américains.Le Département d’État a dû s‘adresser au ministère de la Sécurité intérieure pour s’assurer que l’affaire soit examinée et traitée de manière appropriée, a indiqué Dina Powell, conseillère de sécurité nationale de Trump pour la stratégie.
Les critiques avaient affirmé que le refus d’accorder le visa à ces jeunes filles de talent avait envoyé un message erroné au peuple afghan, où les troupes américaines continuent de combattre des militants talibans qui empêchent les filles d’aller à l’école.
Après que le Conseil de sécurité nationale a consulté diverses agences, le ministère de la Sécurité intérieure a accepté d’autoriser les filles à entrer dans le pays, dans le cadre d’un mécanisme spécial permettant, dans des cas particuliers, de rester aux États-Unis pendant 10 jours sans visas.
L’Afghanistan ne fait pas partie de la liste prévue par le «Muslim Ban» de Donald Trump, entré en vigueur il y a deux semaines. Ce décret interdit temporairement l’entrée aux États-Unis des ressortissants de six pays musulmans (Syrie, Libye, Iran, Soudan, Somalie et Yémen) qui sont totalement inconnus des autorités américaines. Mais les ressortissant de ces pays venant rendre visite à un membre de famille établi en Amérique pourront y venir, tout comme les étudiants admis dans une université américaine. La mesure sera appliquée durant 90 jours pour les citoyens des six pays et 120 jours pour les réfugiés du monde entier.