Le ministre britannique du Brexit, David Davis, se sert d’une mallette munie d’une cage de Faraday afin d’empêcher les espions étrangers de «voler les secrets du Brexit»
Pour rappel, le gouvernement britannique a publié jeudi dernier son projet de loi destiné à mettre fin à la suprématie du droit européen, mais le texte, qui doit être soumis au vote à l’automne, ne devrait pas être voté en l’état par l’opposition travailliste. Les chefs des gouvernements en Écosse et au Pays de Galles ont également menacé de le bloquer.
Baptisé «Projet de loi sur la sortie de l’Union européenne», ce texte de plus de 60 pages vise à abroger, au «jour de la sortie» de l’UE, l’European Communities Act de 1972 qui avait incorporé les traités communautaires dans le droit national britannique.
Il doit également permettre de transposer telles quelles ou amendées une grande partie des lois européennes dans le droit britannique, une tâche titanesque étant donné les milliers de dispositions différentes existantes.Concrètement, il est destiné à permettre au Royaume-Uni de continuer à fonctionner normalement lorsqu’il aura effectivement coupé le cordon avec l’UE, à l’issue du processus de négociation avec Bruxelles.
Les Britanniques ont voté majoritairement la sortie de l’UE lors d’un référendum le 23 juin 2016. La Première ministre britannique Theresa May a officiellement notifié à l’UE en mars l’intention de son pays de quitter l’Union, ouvrant ainsi une période de négociation de deux ans avant la concrétisation du Brexit.