L’ex-porte-parole de la Maison-Blanche Sean Spicer a expliqué en direct de la chaîne américaine Fox News avoir pris la décision de quitter son poste dans les intérêts de l’administration du Président Trump
Après avoir annoncé son départ du poste de porte-parole de la Maison-Blanche, Sean Spicer revient, sur les ondes de la chaîne de télévision américaine Fox News, sur les causes de sa décision.
«[Donald Trump] voulait faire entrer des nouvelles personnes pour augmenter les opérations de communications, et après réflexion j’ai suggéré au Président de donner à Anthony [Scaramucci] et à Sarah [Sanders] la voie libre pour commencer le travail», a indiqué M.Spicer, soulignant que sa décision de «permettre à ces deux-là» de travailler sans lui «servirait au mieux les intérêts de l’administration».
Selon les médias toutefois, la véritable raison de sa décision réside dans son désaccord avec Donald Trump de nommer l’homme d’affaires Anthony Scaramucci au poste de directeur des communications.Néanmoins, M.Spicer a affirmé que le Président s’opposait à sa démission et qu’il ne désirait pas son départ. Selon l’ex-porte-parole, M.Trump a également fait preuve de générosité et de préoccupation pour l’avenir de son ancien employé et sa famille.
Sean Spicer, qui restera dans l’actuelle administration tout le mois d’août, a avoué qu’il n’avait pas encore pris de décision concernant son futur et qu’il pensait se consacrer dans les premiers temps à sa famille.
Suite à la démission de Sean Spicer, c’est Sarah Sanders qui a été nommée nouvelle porte-parole de la Maison-Blanche. Elle avait précédemment occupé le poste d’adjointe au porte-parole de la Maison-Blanche Sean Spicer.
D’après le journal New York Times, M. Spicer aurait démissionné pour marquer sa désapprobation avec la désignation par le Président Donald Trump d’Anthony Scaramucci au poste de directeur de la communication.Donald Trump a proposé à Anthony Scaramucci, dirigeant d’une société d’investissements de 53 ans, de prendre la tête de la communication de la Maison-Blanche. Le financier a ensuite accepté la proposition du Président américain.