D’après le Pentagone, l’armée syrienne gouvernementale n’a recouru à aucune arme chimique depuis avril dernier
Le 4 avril dernier, une frappe aérienne sur la ville de Khan Cheikhoun dans la province d’Idlib, en Syrie, a été suivie par l’intoxication aux produits chimiques de nombreux habitants. Des sources locales proches de l’opposition font état de 80 morts et de 200 blessés et en imputent la responsabilité aux forces gouvernementales syriennes. Celles-ci rejettent ces accusations et expliquent que le bombardement aérien sur Khan Cheikhoun a touché un entrepôt d’armes chimiques de groupes terroristes, dont les agents actifs ont alors contaminé la population.La base aérienne syrienne de Shayrat a été visée par 59 missiles américains dans la nuit du 6 au 7 avril. Selon les États-Unis, cet aérodrome a servi de point de départ pour les avions syriens qui ont attaqué l’opposition à Khan Cheikhoun. Washington a tiré ses missiles sans attendre les résultats de l’enquête.