Après une mobilisation diplomatique internationale visant à apaiser la crise au-delà d’Israël et des territoires palestiniens, le gouvernement israélien a pris la décision de retirer les détecteurs de métaux installés aux abords de l’esplanade des Mosquées, à Jérusalem-Est, et de les remplacer par des dispositifs de surveillance plus discrets
Le cabinet de sécurité israélien a accepté «la recommandation de tous les organismes de sécurité de remplacer l’inspection au moyen de détecteurs de métaux par une inspection de sécurité basée sur des technologies avancées et sur d’autres moyens», a déclaré le bureau du Premier ministre dans un communiqué.
Des responsables musulmans ont déclaré que les détecteurs avaient été enlevés à toutes les entrées.
Lorsque la nouvelle de la décision israélienne a commencé à se répandre, quelques centaines de Palestiniens se sont rassemblés pour la célébrer près d’une des entrées de l’esplanade.
Les autorités israéliennes avaient installé les détecteurs de métaux aux entrées de l’esplanade à la suite de l’assassinat le 14 juillet de deux policiers israéliens. Le gouvernement israélien a motivé cette décision par le fait que les armes des assaillants qui avaient attaqué les policiers y avaient été cachées.Les Palestiniens ont interprété cette mesure comme le signe d’une intention des Israéliens d’étendre leur contrôle sur le site. Pour protester, ils ont refusé d’entrer sur l’esplanade et ont décidé au lieu de s’y rendre de prier dans les rues environnantes, indique l’AFP.
Au cours de manifestations de protestation contre les détecteurs, des affrontements ont éclaté à plusieurs reprises entre Palestiniens et forces de sécurité israéliennes au cours desquels cinq Palestiniens ont été tués.
Trois civils israéliens ont été tués pendant la même période par un Palestinien qui est entré dans une maison d’une implantation israélienne de Cisjordanie et les a frappés à coups de couteau.