Les sociétés européennes sont les premières victimes des sanctions antirusses

Les sociétés européennes seront les premières victimes des sanctions antirusses en préparation aux États-Unis, selon Maxime Orechkine, ministre russe du Développement économique

Les nouvelles sanctions que le Congrès US envisage d’adopter contre Moscou limiteront les compétences du Président américain Donald Trump et porteront un coup dur aux entreprises européennes, a déclaré mercredi Maxime Orechkine, ministre russe du Développement économique et du Commerce.

«Nous voyons les États-Unis exercer de grandes pressions sur les sociétés européennes. Les sanctions portent un coup aux intérêts économiques des sociétés européennes […] et notamment à la sécurité énergétique de l’Europe», a indiqué M.Orechkine.

Selon lui, ces dernières années, la Russie a appris à compter sur elle-même en raison des sanctions, elle développe son industrie, ses petites et moyennes entreprises. Les nouvelles sanctions américaines n’auront donc presque pas d’effet sur l’économie russe.

«Ces sanctions influeront avant tout sur le Président américain. Elles limitent considérablement ses compétences dans le cadre de la proposition de loi actuellement étudiée par le Sénat», a ajouté M.Orechkine.

La Chambre des représentants du Congrès américain a adopté mardi une proposition de loi introduisant de nouvelles sanctions contre la Russie, l’Iran et la Corée du Nord. Le texte sera ensuite soumis au Sénat et au Président Trump. Selon le texte, le Président peut imposer des sanctions aux personnes qui comptent investir plus de cinq millions de dollars par an ou un million de dollars d’un seul coup dans la construction de pipelines d’exportation russes, ou bien qui envisagent de fournir des technologies, services ou d’accorder une assistance aux réalisateurs de ces projets énergétiques. Dans le même temps, les États-Unis continueront à s’opposer à la pose du gazoduc Nord Stream.

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