Les allocations aurait financer les attentats de Paris et de Bruxelles

Bien que Daech ait revendiqué les attentats perpétrés à Paris et à Bruxelles en 2015-2016, cette organisation terroriste n’assume pas de rôle financier majeur dans les tueries. Et une enquête, réalisée par la CTIF, a montré que les terroristes avaient notamment financé ces attaques à l’aide d’allocations

L’argent du contribuable a-t-il servi à financer des attentats? Selon la Cellule de traitement des informations financières (CTIF), une partie importante des revenus transitant par les comptes en banque des personnes impliquées dans ces attentats provenait de salaires, d’indemnisations chômage ou d’autres allocations, annonce mercredi le journal Libre Belgique.

«Il ressort des informations disponibles que si Daech a apporté un soutien financier, la plus grande partie du financement des cellules s’est déroulée de manière autonome», est indiqué dans le dernier rapport de la CTIF.

«Les revenus de ces activités illicites correspondaient probablement à des versements en espèces occasionnels relevés sur leurs comptes», précise l’organisation.

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Salah Abdeslam

Le 13 novembre 2015, la France a pour la première fois été frappée par des attentats simultanés, quand neuf individus répartis en trois commandos ont provoqué la mort de 130 personnesSalah Abdeslam, l’unique membre encore vivant et interpellé des commandos, ne serait probablement que la pointe de l’iceberg: il ferait partie d’un énorme réseau organisé dont plusieurs dizaines de membres courent toujours, apprend-on de plusieurs médias européens.

La capitale belge a fait face à deux explosions perpétrées par trois kamikazes, à l’aéroport bruxellois de Bruxelles-Zaventem et à la station de métro Malbeek, le 22 mars 2016. Ces attentats ont fait 32 morts au total et plus de 300 blessés.

Cette vague d’attentats a été revendiquée par le groupe Daech.

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