Un avion de la compagnie aérienne Air France a survolé le 4 juillet le lieu de la mer du Japon où, 10 minutes plus tard, un missile intercontinental nord-coréen terminait sa course
Un représentant de la compagnie Air France a indiqué pour sa part que la zone d’essais des missiles nord-coréens «ne coïncidait pas du tout avec la trajectoire des vols effectués par Air France».
En outre, la compagnie aérienne a précisé que «Air France, en coopération avec les autorités, analyse en permanence les zones aériennes potentiellement dangereuses et adapte en conséquence les trajets de vols».
Il est à noter que juste après le lancement du missile nord-coréen, le porte-parole du Pentagone Jeff Devis avait déjà annoncé que «le projectile a survolé l’espace aérien utilisé par des avions commerciaux».
La Corée du Nord a annoncé mardi 4 avoir lancé avec succès un missile balistique intercontinental (ICBM) Hwasong-14, affirmant désormais avoir la capacité de frapper un objectif dans n’importe quelle partie du monde.Suite au lancement, le ministère russe de la Défense a annoncé que la fusée nord-coréenne avait atteint une altitude de 535 kilomètres et parcouru une distance d’environ 510 kilomètres avant de tomber dans la partie centrale de la mer du Japon.
Fin juillet, la Corée du Nord a procédé vendredi à un nouveau lancement de missile balistique intercontinental Hwasong-14 à titre expérimental. Ce missile est susceptible d’atteindre le sol des États-Unis, a annoncé l’agence officielle nord-coréenne KCNA.
Présent sur les lieux, le dirigeant du pays a personnellement donné l’ordre de lancement. Le missile Hwasong-14 («Mars» en coréen) a effectué un vol de 47 minutes et 12 secondes, atteint une altitude de 3.724 km et parcouru 998 km avant de finir sa course à l’est de la péninsule, selon les informations des médias nord-coréens.