Après la libération de Mossoul, les femmes y peuvent de nouveau acheter des bikinis et des vêtements découvrant les jambes et les épaules, ont raconté les habitantes heureuses de cette ville irakienne libérée de l’occupation djihadiste
Daech veillait tout particulièrement à ce que les hommes ne vendent pas de la lingerie pour dames, a déclaré Teiba al Siraj, femme écrivain de 22 ans.
«Il était interdit aux magasins d’exposer dans les vitrines n’importe quel vêtement pour femmes. Si à travers une porte ouverte, quelqu’un y apercevait une femme, le vendeur était cruellement fouetté et puni le plus sévèrement», a indiqué l’interlocutrice de l’agence.
Et d’ajouter qu’avec le temps, Daech avait autorisé des magasins spécialisés pour femmes qui n’avaient toutefois ni enseigne ni publicité.
«Ces magasins n’avaient pas non plus de cabines d’essayage, et il fallait prendre un vêtement choisi à la maison pour l’essayer», a expliqué Mme al Siraj.
Selon cette dernière, les vêtements étaient essentiellement importés de Syrie, et Daech les contrôlait pour voir s’ils étaient suffisamment décents.
Une autre interlocutrice de Sputnik, la jeune habitante de Mossoul Sora a affirmé que la lingerie en dentelle n’était vendue que par des contrebandiers et à des prix exorbitants.
À présent, alors que la vie revient à la normale, les magasins ouvrent à Mossoul et les femmes peuvent acheter sans crainte des pyjamas et des chemises de nuit.