Faites ce que je dis mais ne dites pas ce que je fais

Ah, ces donneurs de leçons occidentaux toujours prêt à agiter le drapeau de la liberté d’expression à condition qu’elle ne critique pas les pouvoirs servant l’oligarchie sous le masque des démocraties parlementaires corrompues.

Les Torquemada allumant des bûchers au nom des Droits de l’Homme sont aujourd’hui légion en Occident, pratiquant quotidiennement une inversion accusatoire pour mieux exercer leur dictature de la pensée unique…

La France de Macron devient comme l’Ukraine, cette « démocratie libérale » issue du Maïdan, où les sites et réseaux sociaux russes sont interdits tandis que, dans les prétendues « dictatures terroristes » du Donbass en revanche aucune censure ni blocage n’a été réalisé à l’encontre des réseaux internet ukrainiens !

Comme disait Coluche : « je me marre ! »

Erwan Castel

Source : Sputnik

En Marche appelle à bannir Sputnik et RT:

vous avez dit «valeurs démocratiques»

Commentant les recommandations adressées aux médias français par le parti présidentiel En Marche!, qui appelait notamment à cesser «de relayer les « informations » livrées» par Sputnik et RT, «fût-ce pour en vérifier le bien-fondé», la rédactrice en chef Margarita Simonian a déclaré qu’elle s’imaginait autrement les valeurs démocratiques.
Selon de récentes révélations publiées par Wikileaks, le mouvement En marche! a demandé lors de la campagne présidentielle de 2017 aux réseaux sociaux et aux médias français de bannir Sputnik et RT. Une situation qui a poussé à réagir la rédactrice en chef de Sputnik et de RT, Margarita Simonian.

«Le parti du président démocratique Macron a conseillé démocratiquement aux médias français « de cesser de relayer les informations » livrées par Sputnik et RT, parce que nous n’aimons pas assez son candidat. Je me représentais les valeurs démocratiques autrement», a déclaré à Sputnik Margarita Simonian.

Mme Simonian a également indiqué que, suivant la logique du parti de Macron, il faudrait expulser de Russie tous les médias occidentaux, ceux-ci s’opposant constamment au président russe Vladimir Poutine et faisant campagne pour l’opposition russe, en cherchant à s’ingérer dans les élections organisées en Russie.

Selon elle, l’étiquette «fausses nouvelles» apposée sur toute information avec laquelle Emmanuel Macron est en désaccord crée un précédent dangereux qui menace la liberté d’expression et le journalisme en général.

De nouveaux courriels publiés par WikiLeaks lundi matin démontrent clairement que le mouvement En marche cherchait à exercer la censure et à influencer les médias étrangers et les réseaux sociaux lors de sa campagne présidentielle de 2017.

Courriel concernant la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron publié par WikiLeaks: «Contre les tentatives de déstabilisation de la campagne présidentielle…»

«Aux médias français et étrangers, afin qu’ils cessent systématiquement de relayer les « informations » livrées par les sites mentionnés [Sputnik et RT], fût-ce pour en vérifier le bien-fondé», lit-on dans l’un des courriels d’Emmanuel Macron publiés lundi matin, qui met en lumière les tentatives du mouvement visant à influencer les réseaux sociaux et mettre au ban Sputnik et RT, deux médias opposés au courant dominant, lors des élections présidentielles de 2017.

La République en marche cherchait en outre à influencer directement les dirigeants des grands réseaux sociaux, «afin qu’ils identifient clairement [Sputnik et RT] comme étant des sites de propagande», dépassant ainsi largement le cadre d’une censure justifiée, qu’elle n’a par ailleurs pas le droit d’exercer.

Alors que le mouvement En Marche! accuse Sputnik et RT de propagande, on se souvient d’un incident survenu la veille du second tour de l’élection présidentielle, quand la Libération a appelé à voter Macron en Une. La couverture du journal a laissé plus d’un internaute sceptique.

Pour rappel, WikiLeaks a publié lundi matin des archives consultables de 21.075 courriels uniques vérifiables concernant la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron. Les courriels sont compris entre le 20 mars 2009 et 24 avril 2017. Les 21.075 courriels ont été vérifiés au cas par cas par WikiLeaks à l’aide de son système DKIM.