Pour le locataire de la Maison-Blanche, les accusations du parti démocrate portant sur son «complot avec Moscou» présumé seraient «humiliantes pour les États-Unis» et ne représenteraient qu’une tentative d’expliquer la «plus grande défaite de l’histoire de la politique américaine»
Lors d’un meeting en Virginie-Occidentale, le Président des États-Unis Donald Trump a commenté les accusations portant sur la soi-disant ingérence russe dans les élections américaines.
«C’est un mensonge qui est humiliant pour nous tous, pour notre pays et notre constitution», a-t-il ainsi déclaré.
Selon lui, les démocrates se servent de cette «histoire entièrement fausse» pour une seule raison, c’est qu’«ils n’ont ni idées, ni doctrine».
«L’histoire russe c’est une fabrication totale. Ce n’est qu’une tentative de justifier la plus grande défaite de l’histoire politique américaine», a poursuivi le locataire de la Maison-Blanche.
D’ailleurs, le dirigeant américain a insisté sur le fait qu’il n’y avait pas de Russes dans l’Ohio et en Pennsylvanie, deux Etats qu’il a remportés lors de la course présidentielle et qui ont joué le rôle décisif dans l’issue du scrutin.
«La plupart des gens sait qu’il n’y avait pas de Russes dans notre état-major et on n’en a jamais eu. On n’a pas gagné à cause de la Russie, mais grâce à vous», a martelé M.Trump devant ses partisans.
En outre, le locataire de la Maison-Blanche a appelé les procureurs à ne pas chercher «de traces russes» dans les élections mais à s’occuper plutôt des recherches de quelque 33.000 courriels d’Hillary Clinton, sa rivale lors de la course présidentielle, ainsi que de «l’uranium vendu par Clinton et qui s’est retrouvé entre les mains des Russes».Le 6 janvier, la CIA, le FBI et l’Agence nationale de la sécurité (NSA) ont publié un rapport accusant la Russie d’ingérence dans la présidentielle américaine en faveur du candidat républicain Donald Trump. Cependant, les services en question ont refusé d’en fournir des preuves, invoquant le caractère secret du document.
Le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a affirmé pour sa part que les allégations visant Moscou étaient «dénuées de tout fondement». Pour sa part, le nouveau chef de la Maison-Blanche a à plusieurs reprises démenti tout lien avec Moscou et les intérêts russes, qualifiant les rapports à ce sujet de «mensonges absolus».