La spécialiste des crimes de guerre et membre de la commission d’enquête sur la Syrie, Carla Del Ponte, a annoncé aujourd’hui quitter le poste qu’elle occupait dans cette même commission accusant le Conseil de sécurité de l’Onu d’impuissance et d’inaction
L’ex-procureur, membre de la Commission d’enquête indépendante de l’Onu sur la Syrie, Carla Del Ponte, a annoncé le dimanche 6 août sa démission, accusant le Conseil de sécurité de manquer de volonté politique, informe l’agence de presse suisse SDA.
«Je quitte cette commission qui n’est portée par aucune volonté politique», a déclaré Mme Del Ponte en marge du festival du film de Locarno, dans le Tessin.
Elle a néanmoins précisé qu’avant de quitter son poste elle participera encore à la session du Conseil des droits de l’Homme qui aura lieu en septembre à Genève.
«Je n’ai aucun pouvoir tant que le Conseil de sécurité ne fait rien», a-t-elle lancé. «Nous sommes impuissants, il n’y a pas de justice pour la Syrie.»
L’ancienne procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda, Carla Del Ponte, a rejoint la commission indépendante chargée d’enquêter en Syrie, créée par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies en 2012.