USA : La nature s’y avère être ravagée par des mauvaises herbes russes

La Main du jardinier du Kremlin semble avoir empoisonné le sol américain en y semant des graines de mauvaises herbes: dans plusieurs parcs nationaux, on trouve de mauvaises herbes russes en immenses quantités. Il faut traiter le mal par le mal et faire appel à des experts russes à les éradiquer… Les États-Unis, survivront-ils à cette invasion?

Ce ne sont plus la Corée du Nord, la guerre en Syrie ou, bien encore, la guerre déclarée par D. Trump aux opiacés qui défraient la chronique, mais bien des camomilles, bleuets, phleums et autres plantes aux noms tout aussi romantiques: toute autre menace est reléguée au second plan face à l’invasion des champs et parcs nationaux américains par des fleurs et des mauvaises herbes russes. Cependant, toutes ces plantes ne sont pas originaires de Russie mais d’Europe… Passons sur les détails pour nous concentrer sur les mots clés que sont invasion et Russie!

Les Américains ont toutes les raisons d’avoir peur de fréquenter leurs parcs nationaux: la nature s’y avère être ravagée par des mauvaises herbes russes, dont les camomilles, les rhaponticum repens, les bleuets, les frangulas et les salicaires communes. Le problème a pris une telle ampleur que des experts russes en botanique ont été invités aux États-Unis pour éradiquer ces espions végétaux russes venus du froid!Si, pour les Russes, le bleuet est une fleur délicate, pour les Américains «il est un véritable fléau», a raconté Yulia Vinogradova, spécialiste russe et titulaire d’un doctorat en botanique, au journal russe Moskovski Komsomolets. Envoyée en mission pour sauver la nature sauvage américaine, elle a découvert que 80% des pentes des montagnes et des plaines étaient couvertes de mauvaises herbes «russes».

Les Américains ont réussi, pas entièrement pourtant, à se débarrasser d’au moins une espèce, la salicaire commune (Lythrum salicaria), qui pousse souvent près des marais en Russie! Mais, il est encore trop tôt pour prédire la fin de l’«invasion» de la camomille et du bleuet.

Ironiquement, l’invasion en question est facilitée par l’absence de mesures de précaution de toute sorte dans les parcs américains. Et s’il y avait dans les vêtements des visiteurs des parcs des graines d’espèces invasives? Non, les responsables des parcs se fient à leurs hôtes!

Ainsi, les habitants de18 États sont obligés de cohabiter avec le rhaponticum repens, rebaptisé «bleuet russe» par la revue Invasive Plant Science and Management et accusé de pouvoir survivre des décennies, ainsi que de supplanter les céréales et d’être toxique pour les chevaux (un constat difficile à vérifier).Le phleum effraye les Américains par son résistance à un environnement défavorable, y compris les milieux volcaniques. Le Dr.Vinogradova a observé l’herbe tranquillement pousser jusque près des geysers du volcan de Yellowstone où la température du sol atteint les 80 degrés Celsius au-dessus de zéro. Quelle herbe, sauf diabolique, en serait capable?

Par ailleurs, l’experte russe a été priée de trouver un remède à la dissémination de la frangula qui a envahi des plantations de canneberge.Sur le sol russe, on trouve 60% d’herbes originaires des États-Unis, 80% d’herbes «russes» sur le territoire américain. Espérons que les Américains survivront à cette invasion botanique! Comme la Russie survit à la présence de ses «hôtes américains» tels qu’Acer negundo, une espèce d’érable, et le robinier faux-acacia — sans se plaindre de quoi que ce soit…

Note d’information: la distinction des mauvaises herbes est réalisée à partir des continents, et non des pays. Les phénomènes «bleuet russe» ou «rhaponticum repens russe» ont un caractère indicatif, leur véritable milieu d’origine est le Vieux continent.

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