Après l’annonce par Pyongyang d’un plan prévoyant de porter une frappe aux missiles contre les bases militaires américaines de Guam, dans le Pacifique, l’Australie s’est dit prête à venir en aide aux États-Unis en cas d’attaque
Ce traité de sécurité avait été signé en 1951 par Washington, Wellington et Canberra. En 1986, les États-Unis ont suspendu ce pacte avec la Nouvelle-Zélande, mais il reste en vigueur concernant l’Australie.
«Alors, il faut être très clair. S’il y a une attaque nord-coréenne contre les États-Unis, le traité Anzus sera invoqué et l’Australie apportera son aide aux États-Unis», a ajouté M. Turnbull.
Ces derniers temps, Washington et Pyongyang traversent une période de fortes tensions. Les propos du Président américain Donald Trump promettant «le feu et la colère» à la Corée du Nord si elle menaçait de nouveau son pays ont été suivis par une nouvelle déclaration de Pyongyang.Selon l’agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA) citant un communiqué des Forces stratégiques du pays, Pyongyang étudie la possibilité de frapper les bases militaires américaines de Guam, à 4.000 km de Pyongyang, dans le Pacifique, à l’aide de missiles balistiques stratégiques à moyenne et longue portée Hwasong-12.