Les contrebandiers ont lancé environ 280 migrants dans la mer de la côte du Yémen dans les deux derniers jours, en faisant au moins 56 se noyer et en laissant 30 disparus, l’agence de migration de l’ONU a dit jeudi
Les survivants – tout l’Ethiopien et les migrants de Somali – ont réussi à avancer à Shabwa, une province du sud le long du littoral Marin d’Arabie du Yémen, l’Organisation internationale pour la Migration a dit.
Porte-parole de l’ONU Stephane Dujarric a dit que les migrants qui ont été forcés des bateaux dans deux ‘’ incidents profondément s’inquiétant séparés espéraient atteindre des pays dans le Golfe via le Yémen déchiré de la guerre.
La guerre au Yémen a plus de 8,300 personnes les millions morts et déplacés depuis 2015, mais le pays appauvri continue à attirer des migrants de la corne de l’Afrique en cherchant le travail dans les pays de Golfe prospères le nord de plus.
L’ONU a dit que 160 migrants éthiopiens ont été violemment forcés dans la Mer d’Arabie jeudi.
L’IOM a dit dans une déclaration tard jeudi que son personnel a trouvé six corps sur la plage – deux mâle et quatre femelle – et 13 personnes manquent toujours.
Il a dit que 84 migrants ont quitté la plage avant que le personnel d’IOM est arrivé pendant qu’il a fourni l’assistance de secours d’urgence aussi bien que la nourriture et l’eau à 57 migrants survivants.
La majorité des migrants avait l’air d’être des adolescents et de jeunes adultes.
Mercredi, les trafiquants ont aussi forcé plus de 120 Somali et migrants éthiopiens dans les mers rugueuses du Yémen à éviter l’arrestation par les autorités locales, en quittant au moins 50 morts et 22 disparus, IOM a annoncé.
Les équipes d’IOM, travaillant avec le Comité international de la Croix-Rouge, ont trouvé les corps de 29 migrants dans les tombes peu profondes le long de la côte de Shabwa, actuellement sous le contrôle de troupes yéménites soutenus par les États-Unis.
Ils avaient été enterrés par les survivants.
‘Les contrebandiers ont poussé délibérément les migrants dans les eaux depuis qu’ils ont craint qu’ils soient arrêtés par les autorités dès qu’ils atteignent le rivage’, un officier d’urgence IOM à Aden, où le gouvernement yéménite est basé, a dit à l’AFP.